Au coeur des bois

 Encore toute endormie, je sors du camp. Ce matin là, quand je me suis réveillée, j'ai été étonné d'être un des premiers félins déjà debout. En découvrant que le tas de gibier était encore vide, je suis imédiatement partis chasser. Je croise quelques guerriers accompagnés de leur apprenti avec dans leur gueule, leur butin. Me voilà déjà à l'orée du bois. Ce n'est qu'un petit bois certe, mais les arbres sont immenses ! Les troncs d'arbres noueux touchent presque le ciel, de doux rayons du soleil percent le feuillage vert et épais des arbres. Je sent déjà les fortes odeurs de gibiers. Un écureil passe devant moi. Sa fourrure rousse dance tel une flamme brulante. Il n'est pas prudent ! Je m'aplatis au sol et m''approchce de lui. Très vite, je le rattrape. Je saute sur le rongueur et le mord à la gorge pour luui enlever la vie. Je l'ais eu ! Je le prend dans ma gueule et l'apporte au pied d'un pin pour l'enterrer. Je creuse le sol et le dépose dans le trou peu profond que je viens de créer puis l'enterre. Il reste encore de nombreuses proie à attraper, ici, ce ne sont pas les proies qui manquent. Un bruit venant du ciel attire mon intention. Je lève la tête : de nombreux oiseaux, perchés sur les branches des arbres chantent et partent à la recherche de nourriture pour leur famille. Je m'en lèche les babines. Si seulement je pouvais voler ! Le soleil brille si fort qu'il m'éblouit. Je referme aussitôt les yeux. Je baisse la tête et les rouvrent de nouveau. Des taches noires me gachent la vue. Ces tâches m'empêchent d'apercevoir le lapin qui vient de sortir d'un buisson. Il a bien choisi son moment celui-ci ! Je feule de rage : "Grrr..." Trop tard. Je secoue la tête et cligne des yeux plusieurs fois. Ma vue commence à redevenir comme avant. Je dois me reconcentrer sur ma mission : aider les autres chats du clan de la Brume à garnir la pile de gibier. Je m'enfonce dans la petite forêt giboyeuse. Je respire. L'air chaud, balayé par une douce brise venant du nord apporte de nombreuses senteurs qui me sont pour la plus part familière. Un nouveau son capte mon attention : cette foie-ci, c'est une musaraigne qui sort d'un buisson de houx. Je me cache derrière un arbre et l'observe. De dos, elle ne peut pas l'apercevoir. Je me tapis dans l'herbe fraiche. Je m'avance doucement... Trop occupée à décortiquer la graine de tournesol qu'elle vient de trouver, je m'approche de plus en plus près d'elle. Encore un pas et... HO !!! Je lui saute dessus ! Je plante mes griffes dans sa chaire et d'un seul coup de crocs, je fais jaire son sang. Et de deux ! Je me retourne et me dirige de nouveau vers l'arbre gigantesque au pied du quel j'avais enterré ma première proie. Un autre lapin passe un peu plus loin. Il est peut être moins gros que celui qui venait de s'échaper mais il fera nettement l'affaire ! Je rampe jusqu'à lui. Discrète, je fais corp à corp avec la forêt. Ma proie tend les oreilles. Je m'arrête. Chut... Puis je continue, prudente... Je suis proche maintenant, assez pour en faire mon prochain repas. Je bondis. Et de trois ! J'ai hâte de festoyer ! Après avoit enterré le lapin au même endroit que la souris et l'écureuil, je décide de grimper dans un arbre. Plantant mes griiffes dans le tronc d'arbres, je monte à la cime de l'arbre. Je monte avec beaucoup de difficulté : je n'ais que quatres griffes, ayant perdu les six autres dans une lutte acharnée contre un blaireaux, c'est justement ce jour là que l'un de mes trois frère perdu la vie. À présent, il ne m'en reste plus qu'un, un autres yant été fauché par un monstre. Après quelques minutes d'efforts épuuisants, je me retrouve perchée sur une branche. Je lève la tête pour observer les volatiles, posés sur les plus hautes branches de l'arbre. Un oiseau, peu méfiant, se pose sur une branche se trouvant juste à côté de la mienne. Il me suffit de tendre la patte pour l'attraper. Je me baisse et avance doucement... Je deteste chasser les oiseuax ou même monter dans les arbres, de plus, je n'ais jamais vraiment appris. Je saute de ma branche à celle où l'oiseau venait de se poser. Mais je glisse. Je manque de tomber. Je me rattrape de justesse à l'autre branche. Evidemmant, l'oiseau s'envole. Je le regarde dispraître dans le ciel bleu sans nuage. Déconcentrée, je glisse. J'eesaye sans y arriver de planter mes griffes dans l'ecorce épaisse de l'arbre. Trop tard, je n'arrive pas à me rettraper. Je tombe. Ma chute est si rapide que je n'ais pas le temps de hurler quoi que se soit ! Je ne vois que les branche et le feuillage passer devant moi. J'ai envie de crier à l'aide mais je n'y arrive pas. Je ferme les yeux de peur de ressentir la douleur atroce parcourir mon corp de la chute. Je tombe brutalemment sur le dos. AÏE !!! Je me crispe. Mon dos me brûle. Ma vue se floute... Des feuilles vertes tombent depuis les branches de l'arbre, secouées par ma chute. Le soleil m'éblouie une nouvelle foie, j'enttend à peine les oiseaux chanter. Suis-je en train de devenir sourde ?! Je voudrais me relever. Trop tard, je sombre dans un sommeil profond. Allongée sur le sol, je ne ressent plus rien. L'herbe n'a pas amortie ma chute. J'aimerais crier pour que quelqu'un m'aide, mais je n'y arrive pas...
À L'aide... Venez m'aider...
 

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