Dit maman, pourquoi ? || PV. Amy.

L'après-midi. Le soleil est bien levé. A l'extérieur, les guerriers se toilettaient et discutaient. Juste l'heure du partage. Je soupire. Est-ce qu'un jour je pourrais être chef ? Un bon chef qui ne trébuche pas ? Espérons que mon mentor corrigera mon défaut. Petite Ritournelle ne me surpassera pas ! Malgré tout, aujourd'hui, je suis punis. Pourquoi ? Eh bien, parce que j'ai déranger les guerriers. Juste aujourd'hui je suis punis. Je regarde les chatons jouer dehors, avant de bifurquer et de trébucher. D'un coup, je m'écroule sur le sol de la pouponnière. Quelques reines pouffent.

« Parce que vous vous êtes parfaits ! »

Je lance un regard noir aux reines, qui pouffent de plus belle. C'est pas possible ! On me déteste. C'est petite Lotus, Patte de Fée et Petite Ritournelle par-ci par-là. Tout ça parce que je trébuche. Je grogne, avant de m'étaler encore par terre contre le mur de ronces. Petite Ritournelle ferait une piètre cheffe, j'en suis sûr ! Patte de Fée... Oh, ça serait compliqué de la comprendre ! Petit Lotus ? Il va nous mettre dans le pétrin. Je soupire, puis me lève et trébuche vers maman. Maman, elle m'idéalise, elle est gentille. Super gentille ! Mais bon, elle me cache des choses. J'escalade maman et me rapproche de son oreilles.

« Maman, pourquoi on pouffe quand je tombe ? »

:

Je somnole dans la pouponnière, les yeux mi-clos. Mon regard vague légèrement et je sens le sommeil me gagner peu à peu, minutes par minutes. J'entend quelques reines rigoler et je ne prend pas la peine de tourner la tête pour savoir pourquoi, je m'en fiche un peu, il faut l'avouer.

Je sentait l'endormissement me gagner quand des petites griffes se plantes dans ma peau et je sens Petit Paon se hisser sur moi, je souris doucement. Le chaton se rapproche de mon oreille et je sens son souffle contre ma joue :

« Maman, pourquoi on pouffe quand je tombe ? »

J'ai envie de hausser les épaules mais Petit Paon risquerais de tomber et je n'ai pas envie qu'il se blesse en tombant. Je réfléchie à quoi lui dire, c'est vrai qu'il est assez maladroit comme chaton et j'espère aussi que son mentor saura rectifié cela chez lui. J'ouvre la gueule et lui miaule :

« Je ne sais pas mon chéri. Comment va tu ? »

Je tourne un peu la tête et lui lèche doucement le front, remettant en place quelques poils rebelle. Je souris et pousse un doux ronronnement. J'aurais bien fait une sieste mais Petit Paon doit s'ennuyer dans la pouponnière cet après-midi.