Empyrée Éthérée ─

Sujet: Empyrée Éthérée ─ Sam 19 Oct - 17:33

EMPYRÉE ÉTHÉRÉE

Informations

Nom : Empyrée Éthérée

Âge : Tout juste 26 lunes

Sexe : Féminin

Clan / Situation : Clan des Lueurs

Rang éventuel : Guérisseur

Famille éventuelle : Elle en attend un moindre signe de vie.

Kit by : Signature by Flying Pumpkin., avatar by Sunny.

Description

Ne le nions pas, malgré son fort caractère, Empyrée Éthérée est belle. Elle reflète la grâce animale et fait en même temps preuve de vénusté, dans ses gestes et sa démarche ─ qui en reste un minimum spontanée. Ses muscles, bien développés et proportionnels pour une femelle - qui plus est guérisseuse - roulent sous sa fourrure chamarrée bicolore; un amalgame de noir et blanc se disputant son manteau mi-long. Un blanc purement séraphique, rappelant la lactescence des cieux en hiver, tandis qu'à ses côtés, un noir sale et obscure, comme le firmament d'ébène du crépuscule. Le plus remarquable chez la guérisseuse, c'est son regard qu'on pourrait qualifier « d'impétueux ». Deux grands yeux noirâtres, rappelant les dangereuses abîmes effrénées où l'on a peur de se noyer. Pourtant, certains aiment se plonger dedans. Ça leur rappelle leur asthénie.

Caractère

Inexpressive. C'est le mot qui nous vient en tête à la vue d'Empyrée. Son visage semble fermé, dénué de toute expressions, dur et impérieux. Ses deux yeux anthracites sont semblables à deux esquilles chimériques : où y résident de nombreuses songeries mais aussi l'éclat de la rudesse, celui qui exprime tout en elle. La femelle ne démontre aucune sympathie, aucune indulgence et encore moins d'animosité. Cette dernière reste calme, placide comme une feuille d'automne, dans une parfaite abstention d'elle-même. Malgré le fait qu'elle ne semble pas sociable ni bavarde, lorsqu'elle doit s'exprimer, elle reste cordiale et se montre franche. Franche, c'est le bon mot, car même sans s'en rendre compte, elle peut blesser des gens et considère son honnêteté comme une de ses plus grande qualités. Empyrée Éthérée est fière, très fière. Elle ne se laisse pas marcher sur les pattes, dit tout haut ce qu'elle pense, ne se fait jamais achetée et brandis à tous sa dignité, son amour-propre. Bien au contraire, la guérisseuse n'est pas du nature curieuse. Elle préfère vagabonder par-ci par là dans la forêt, se retirer quelques heures de sa tanière pour cogiter, se remettre à sa conscience et profiter du calme de son bosquet préféré. Scruter le lointain en solitaire, marcher sous la pluie, contempler la nuée céleste de cirrus. On la trouve orgueilleuse, méprisante, égoïste, ronchonne, mais pas méchante. Au fond, elle peut très bien apprécier ou même aimer quelqu'un. Mais personne ne daigne l'aimer comme elle est, plonger au fond de son cœur, éviter les obstacles de son caractère. Oui, nous vous dirons peut-être qu'elle possède tous les défauts du monde, mais c'est simplement sa façon de penser. Et pas une seule fois on ne l'a bien jugée. Qui pourra enfin la comprendre ? C'est cette question qui lui ronge le cœur lorsqu'elle s'égare toute seule.

Histoire

Personne ne se doutait de ce qui se passerait... Un froid de canard vint nous accueillir et j'entendais les miaulements de mes frères et sœurs autour de moi. Une chose étrange vibrait dans ma gorge, mère disait qu'on appelait ça un ronronnement, que nous faisions ça lorsque nous étions heureux. Chaque matin, la langue vigoureuse de notre génitrice maternelle venait nous réchauffer, son pelage d'une chaleur réconfortante, faisait chanter tous les chatons présent. Chaque soir, elle repartait comme inquiète que son absence soit aperçue. Les parois rocheuses étaient totalement différentes de notre mère, froides et dures, brutales... Cette paroi de trop nous terrifiait tous et à chaque fois que des cris retentissaient, des cœurs battaient à tout rompre, poussant quelques uns à miauler et sans plus attendre, la femelle revenait à nos côtés. Nous n'avions qu'à demander pour recevoir sa chaleur mais cet espace confiné, trop étroit pour des gaillards qui évoluaient nous écrasait et était pour nous, un poids en trop. Alors nous miaulions, titillés par la colère et une terrible envie d'exploration. Nous mordions, griffions et appelaient la liberté. Nous ne l'avons pas écouté, pas même lorsque son visage terrifié nous apparurent. Avide de pouvoir et de connaissance, nous nous marchions les uns sur les autres pour grimper, nous servant de la moindre petite prise pour s'élancer vers la lumière infinie du soleil que jamais encore nous n'avions pu contempler. Ce fut un de ces cris que nous avons entendu et je me stoppais instantanément. Quelle était cette étrange sensation dans ma poitrine ? Elle faisait battre mon cœur, me l'écrasait en morceau et le souffle court, je cessais de bouger, tremblotante tant la peur m'effrayait. Immonde, la chose la plus abjecte que j'eus à voir de mon existence. Des poils sous ce qui ressemblait à un nez, une couleur grisâtre parsemé de petit poil blanc et un crâne presque imberbe. Une véritable horreur ! Ses dents jaunes et pourries décoraient un visage tout à fait repoussant. Ce fut sa colère qui me plaquais contre la paroi qui me semblais pourtant si distante à l'époque, la brisque était la prison et je griffais le morceau de peau qui avançait vers moi. Mère miaula, quémandant la clémence à son maître qu'il refusa en la jetant à terre.

Ce qui se passa par la suite me reste confus, tout était si rapide que je ne me souviens que peu de chose. Des parcelles de mémoire qui pourtant, je regrette chaque jour de les posséder. Une grange terrifiante dans laquelle nous fûmes emmenés, notre mère pleurant et suppliant la créature en se frottant à ses jambes. Des coups de pieds donnés, la femelle traînait dans la poussière qui se relevait pourtant toujours de plus bel en revenant à la charge sur son ennemi. Nous étions trop jeunes et nous ne pouvions comprendre pourquoi elle montrait tant d'affection à cet abomination. Elle implorait notre vie. Je n'en savais rien jusqu'à aujourd'hui. Oui ! C'est bien ça ! Je revois parfaitement cet objet que je revois sans cesse en rêve, un sang pourpre giclant des corps des petits parsemés de derniers soubresauts. Des corps inertes, décapités, n'offrant à la terre qu'une pile de cadavres auquel une mère trônait immobile en pleurant. Déjà deux corps à terre, je les fixais, les yeux ronds, ne comprenant pas ce qui s'écoulait de leurs corps. Où était passées leurs têtes ? Mais oui ça, où ? Je me le demande toujours. Vous voyez, c'est comme une mélodie, j'entends fredonner une chanson triste dans ma tête puis un "tic-tac, tic-tac" et enfin : plus rien. Je vois des corps ensanglantés danser autour de moi. C'était mon tour et pourtant, je ne pu m'y résoudre, quelque chose m'en empêchait. Une voix dans ma tête me demandait "C'est donc ça la fin que tu as choisi ? Mais tu ne le peux, ton destin n'est pas ici.". Ce fut mes pattes qui me commandèrent plus vite que le reste, ne vous ais-je pourtant pas dit au départ que je ne me souvenais de pas grand chose ? Je ne me souviens pas de ma fuite mais ce que je sais, c'est que j'étais loin de la ferme, au milieu de nul part et couverte du liquide poisseux.

Derrière l'écran

Puf : Canada

Age : 18 ans :3

Que pensez-vous du forum ? : J'aime bien, sinon je ne me serai pas inscrite x)

Comment avez-vous connu le forum ? : Grâce à Jum't (8

Codes du règlement : Codes noyés dans un jus de kiwi ~

Est-ce un DC ? : Nop mon capichef o/

Serez-vous actif ? : Carrément :3

Autre chose ? :

Code by Luna

Résultat:

Sujet: Re: Empyrée Éthérée ─ Sam 19 Oct - 18:05

Bienvenue Canada, même si j'ai déjà du te le dire du coup !

Comme tu veux devenir guérisseuse, tu n'as pas de limite de temps avant d'avoir passé ton test que tu peux demander ici.
Bonne chance :)