Aujourd'hui, j'aurai le courage d'affronter cette peur qui me ronge depuis ma naissance, la peur de l'inconnu [Pv Etoile du papillon, Petite lune]

Elle me sourit et d'un geste de la tête me montra une petite crevasse dans la parois du camps, à peine visible. En tout cas, je dûs plisser les yeux pour l'apercevoir. Les gouttes de pluies me constellaient le pelage, ce qui me fis frissonner. Les nuages voilaient le ciel et cachaient le soleil. Le temps faisait des siennes, ce qui n'était pas normal en cette saison. Enfin, que pouvais-je en savoir, puisque c'était la première saison des feuilles vertes que je passais dans la forêt. Soudain, Etoile du Papillon prit la parole, ce qui me fis sortir de mes pensées.

« Tu veux aller voir peut-être ? »

Je retournais la tête vers elle. Ce qu'elle venait de dire m'avais surprise, car je savais que peu de chats pouvait y entrer.

« Oh oui ! J'adorerais ! »

Sur ces mots, elle se leva et m'invita a la suivre d'un signe de tête. Je me pressai contre elle pour me réchauffer. Mon fin duvet n'avait rien avoir avec son épaisse fourure. Je frissonai pour chasser les goutelettes de mon pelage, La brume commencer à tomber sur le camp. Ma parole avec ce temps humide on se croierait sur le territoire des brumeux ! En plus les proies se cacherait surement à cause du mauvais temps. On devrait se mettre a la pèche pour survivre. Je n'avais jamais goûttée de poisson, ni même sentie l'odeur du clan de la Brume. Mais mes parents me l'avaient si souvent décrite, qu'aujourd'hui je pourrais la reconnaître sans aucune hésitation !

« Dis-moi, Etoile du Papillon tu crois qu'on sera obliger de manger du poisson si il y a une pénurie de gibier ? »

Je ne remarquai qu'après quelques secondes que je m'étais arrêtée en plein milieu de la combe pour laisser libre cours à mes pensées et murmurai ces quelques mots. Notre meneuse m'attendait déjà à l'autre bout du camps, devant la fissure dans la roche. Je me demandai si elle m'avait entendu, mais ça n'avait pas la moindre importance, une fois de plus j'avais parler sans réfléchir. Ce ne sont pas quelques petites averses qui aller faire fuire le gibier, pas en cette saison, c'était totalement impossible. Je me précipitai pour la rejoindre. Un rideau de lichen recouvrait l'entrée de sa tanière, ce qui empêchait la pluie d'humidier l'intérieur. Elle se faufila à travers la protection végétal et s'assit sur sa litière au fond de la petite grotte. Je me demandai si je devais la suivre, mais ma curisoté fis plus forte que mon bon sens et j'entrai à mon tours. Je ne voyais strictement rien et avançais à l'aveuglette. Sans m'en aperçevoir je trébucha sur un petit caillou et m'étalai de tout mon long. Je me relevai en vitesse et ce coup attendis que mes yeux se fassent à l'obscurité...

« Pour répondre a ta question. Je ne pense pas que le clan subisse une pénurie avant un bon moment. Ce ne sont pas les lapins qui manquent sur notre territoire. Tu le verras lorsque tu seras en âge de devenir apprentie. »

Alors, elle en était sur ? Il n'y aurait pas de pénurie de gibier sur notre territoire avant un bon bout de temps ? Je n'étais encore jamais partis explorer la lande et le peu de forêt de notre territoire. L'on disait de moi que j'étais trop jeune, trop chétive pour supporter les grandes bourrasques de vent qui venait de là où le soleil sombre dans l'eau. Moi aussi je rêvais d'aventure, de bataille pour mon clan. Mes es-ce que mes petite pattes arriveraient à me porter jusqu'au bout du monde ? J'en doutais fort. Mes yeux ambrées c'étaient enfin habituées à l'endroit sombre où Étoile du Papillon m'avait mené. Un petit cocon de roche dont le sol était lisse, et part endroit couvert de sable. Sa litière était tout au font. Je me retournai rapidement pour voire ce qui m'avais causé la honte de ma vie, et accessoirement entaillée le coussinet. Un caillou ? Rien de plus ? Je poussai un petite feulement discret envers la pierre fautive, et me retournai vers notre meneuse. Une fois de plus, j'avais parler sans réfléchir au préalable. La honte me brûla les oreilles. Que j'étais bête. Il n'y avait que peu de ruisseau sur le territoire du clan des Lueurs, je le savais.

« J'ai vraiment hâte de devenir apprentie tu sais. Rien que d'y pensais j'en ai des fourmillement dans les pattes. Découvrir le territoire, chasseŕ participer à de nombreuses patrouilles pour défendre les frontières de mon clans... Tout ça j'en rêve tellement. Je sais que je suis encore trop jeune mais le temps me pèse. Je m'ennuie à longueur de journée. Dis moi, n'aurais tu pas un travail dans le camp pour moi ? »

J'espérais vraiment qu'elle me trouve quelque chose à faire. Si je continuer à passer mes journées à me tourner les griffes, j'allais tout simplement de venir folle. Peut-être pourrais-je aider notre guérisseur à ranger ses remèdes ? Ou alors apporter leurs proies aux anciens ? Ou même colmater les fissures dans les tanières à l'aide de ronce ? N'importe quoi, du moment que cela me permettait de m'occuper. Je sentais l'humidité dans mon dos. Il pleuvait encore averse dehors. Je me rapprochai de l'intérieur de la tanière. Pour trouvais ne serais-ce qu'un peu de chaleur, sans doute.

« Hé bien, tu pourrais .. Veiller a ce que les autres chatons ne fassent pas trop de bêtises, qu'en dis-tu ? Et puis surtout, évites de t'attaquer a un guerrier ennemi dans le camp, préviens plutôt un guerrier ou même moi si tu crois qu'il y a un intrus. Je ne voudrais pas perdre une chatonne aussi courageuse que toi. »

Elle n'avait pas tout a fais tord. C'est vrai que j'aurais dû avertir un guerrier ou quelqu'un d'autre, mais dans le feu de l'action , je n'avais pas trop réfléchis. Néanmoins, son compliment me réchauffa le cœur. Moi ? Courageuse ? Je me mis a rougir, ce qui l'as fis ronronner. Il est vrai que j'étais la plus âgée des chatons. Alors, c'était mon devoir de les protéger et de veiller sur eux. Et puis comme ça je pourrais leur faire visiter le camp. Ce que venais de me dire Etoile du Papillon venait vraiment de rendre heureuse. Au dehors, la pluie étais toujours battante, et le camp, maintenant, était joncher de feuille morte. La boue envahissait le sol. Les branches des arbres claquaient à cause du vent. Je m'arracha à ma contemplation et me dirigea vers elle, notre meneuse.

« Ton compliment me vas droit au cœur. Merci Etoile du Papillon de me confier une tâche, ça me fais vraiment plaisir tu sais. C'est vrai tu as raisons, j'aurais dû avertir quelqu'un... Mais sur le coup, je n'ai pas trop réfléchis à ce que j'étais entrain de faire. Pardon.»

A la fin de ma tirade, je retenus un énième baillement, je commençais à fatiguer. Mais je ne voulais pas lui dire, de peur qu'elle me renvoie à la pouponnière. Je voulais rester avec elle et en apprendre d'avantage sur notre clan !

HRP :

« Ne t'excuse pas voyons, rien de mal n'est arrivé. Il faudra juste te montrer un peu plus prudente à présent. »

Oui elle avait raison en tout point, si je voulais devenir une bonne guerrière il fallait que je me montre prudente. Mais je ne sais pas si je pourrais y arriver un jour. J'étais toujours trop curieuse de tout. Maintenant avec le recule, je me dis que cette satanée curiosité aurait du me pousser à sortir de la pouponnière. Mais je n'y étais jamais parvenue jusqu'a aujourd'hui. Et je dois dire que de passais ma première journée hors de cet endroit avec Etoile du Papillon me remplissait de joie. Alors que j'étais perdue dans mes pensées une bourrasque de vent vint m'ébouriffer le pelage dans le dos. Après ma chute, j'étais restée sur le seuil de sa tannière, de peur de m'entraver une seconde fois, a présent je commençais à regretter ce choix. L'air glaçé fouettait ma pelisse et je me mit à frissoner.
Notre meneuse dût le voir.

« Viens par là. »

Sa demande me surpris au début mais je lui obéis. Je m'approhai d'elle lentement, à pas feutré. Arrivé à sa hauteur, j'étais soulagé de ne plus sentir le vent gelée de ce début de matinée. J'avais la tête lourde, la fatigue commençait à bien se faire sentir. Je m'assit face à elle et la regardait. J'essayer de resister pour ne pas me blottir contre elle tant j'avais froid. Mais j'étais unfuture guerrière et les guerrières ne se blottissent pas contre leur meneuse dès qu'il fait un petit peu frisquet, un de dignité tout de même. Mes poils se dressèrent sur ma nuque pour tenter vainement de me réchauffer. Je me mit a trembloter. Ah si seulement j'étais rester au chaud dans la pouponnière. Non ! Je ne devais pas enser de cette manière là, il en était hors de question. J'avais eu le courage de sortir, ce n'était pas pour que maintenant j'aille m'enfermer de nouveau dans cette endroit. Je redresser le regard vers Etoile du Papillon, elle me souriait. Roooh ! Et puis au diable la dignité d'une future guerrière !


« Etoile du Papillon, es ce que je peux me blottir contre toi ? »

Le rouge me monta aux joues et mes oreilles me brulèrent tant j'avais honte de ce que je venais de dire. J'étais vraiment irrécupérable !

Etoile de Papillon se mit à sourire après ce que je venais de dire. Je ne m'y attendais vraiment pas. Je pensais plutôt que j'allais essuiyer un refus catégorique. Mais non, elle s'était contenter de me sourire. Notre meneuse était vraiment chaleureuse et n'était pas géner de ma présence, elle avait l'air vraiment heureuse de me parler. Je lui rendis son sourire.

« Mais bien sûr Petite Lune. Qu'est-ce qui t'en empêcherait ? »

Sa réponse me fit écarquiller encore plus les yeux. Elle voulait bien que je me blotisse dans son pelage, je souris de plus belle. J'étais heureuse comme jamais. Ma première sortie n'avait as été si malencontreuse que ça finalement.

« Je ne sais pas. Tu es notre meneuse alors... Je ne sais pas, j'ai hésité voilà tout. »

Etoile du Papillon s'écarta un petit peu pour me laisser de la place dans son nid. Lorsque je posais une patte sur la mousse, je remarquai que sa litière était bourré de feuilles de fougères et de plumes pour la rendre plus moileuse. J'y trouvai également, quelques poils, qui provenait certainement du duvet d'un lapin ou dun lièvre. C'était un de ses privilèges de Cheffe du Clan des Lueurs ! Moi aussi, quand je serais guerrière, je garderai les plumes de mes proies pour rambourrer mon nid douillet. Le son des bourrasques du dehors me fit revenir à la réalité et je remarquai que j'étais toujours frigorifié. Je relevai le regard vers Etoile du Papillon, elle me regardait et m'attendait. Je ne me fis pas prier une seconde fois, avant de la rejoindre. Je me tournais plusieurs fois sur moi-même pour trouver la bonne position et je me blottis contre son ventre chaud, comme je l'aurais fait avec ma mère.

« Etoile du Papillon ? Tu veux bien me raconter comment c'était quand tu étais encore un chaton ? »