J'étais fatigué mon entraînement était exténuant, Lueur du Firmament était un bon mentor mais il était exigeant et je gardait malgré tous des séquelles de cette maladie qui avait faillit m'emporter pendant mon enfance. Je venait de faire une crise, je n’arrivait plus à respirer, mon mentor m'avait invité à retourner me reposer. J'avais obéis mais à présent, je me sentais seule, ma sœur était très occupé, elle était resté en forêt pour continuer son entraînement de chasse et elle avait salué mon départ d'un petit signe de queue triste.
J'avais besoin de parler à quelqu'un mais à qui je n'en avait aucune idée. Sans y faire attention je me dirigeai vers l'antre des apprentis, peut être y aurait il là bas une personne qui me connaîtrais et qui pourrait parler avec moi. J'entrais à l'intérieur il n'y avait personne, je contemplai les murs autour de moi et m’apprêtais à me tapir dans ma litière quand j’aperçus une silhouette sortir de la tanière du guérisseur.
C'était mon amie Nuage d'Absinthe, elle s'allongea dans l'herbe et s'étira. Elle tourna ensuite sa tête dans tous les sens et sembla m'apercevoir, mon cœur fit un bond, peut être allait elle venir vers moi. Je la fixait, elle détourna son regard, ne m'avait elle pas vus ? Cela me rendit triste et si elle m'avais confondu avec Nuage de Lune ? Je poussait un petit miaulement geignard avant de partir à sa rencontre.
J’entendis un petit ronron amusé avant de voir sur son visage un petit sourire amusé, elle se moquait de moi. Je poussait un petit feulement, elle planta son regard sur moi et je sentis cet étrange courant, le lien qui nous unissait reprit vit, je me souvient encore de notre déception commune quand elle avait été nommé apprentie guérisseuse, nous avions imaginé faire notre apprentissage ensemble et voilà que les étoiles qui m'avaient épargné l'avaient appelés à suivre la voix étrange des guérisseurs, nous ne pourrons jamais nous entraîner ensemble.
Je lui donnait un petit coup de patte comment avait elle pût m'ignorer ainsi. Puis je poussait un long soupir avant de gémir :
- « Tu me manque Nuage d'Absinthe, je regrette tellement que nous ne soyons plus si souvent ensemble »
Je poussait un petit ronron triste avant de me frotter contre elle. Finalement je me couche à ses cotés, ma fourrure collé contre la sienne, une sensation si agréable, je ferme les yeux un instant.