|  Sujet: ~Un chat,un étang, deux ou trois nénuphars et le monde pour les contempler...~  Mer 23 Oct - 22:04 | |
| . ~Un chat,un étang, deux ou trois nénuphars et le monde pour les contempler...~
L'étang. Juste un étang. L'eau paraît belle,mais cel reste une apparence. Certes,elle n'est pas laide,sa couleur bleu,verte parfois est agréable à regarder,mais quelques chose bloque. Je ne sais pas ce que c'est. Peut être le manque de vie,sur cette étendue d'eau. Car il est vrai que presque tous l'ont désertés. Pas une couleuvre,pas un chant de grenouille,pas un de ces batraciens d'ailleurs. Seuls certains oiseaux restent ici,en désespoir de cause,espérant vaguement pêcher un poisson,alors que les créatures d'eau ont depuis quelques temps déjà désertés la surface pour gagner les fonds,peut être plus acceuillants. Je passe ma langue sur mon museau,et du haut du petit rocher où je suis,je me penche sur le miroir fidèle de l'étang. Mes yeux,dorés foncés à cause des amoncelements de nuages, me fixent,ils me font peur,leur manque d'expressions fait peur,la lueur de souffrance que j'y lis aussi..Mon visage est crispé, indéniablement,mes moustaches plaquees contre mes joues,et mes yeux plisses le prouvent.Et je crois qu'il le restera. Il est comme cela depuis que Luciole est partit,et depuis que j'ai perdu Diablo. Je rabats mes oreilles sur mon crâne, et je me demande,si,un jour,je pourrais espérer que mon passé arrête de me rattraper. Je me redresse brusquement,manquant de basculer dans l'eau,presque invisible là où je suis à cause du grand nombre de nénuphars fanés. Je n'ai pas envie de perdre mon temps à ça, ma vie a été suffisamment gâchée pour que je continu à ressasser le passé. Je lève la tête, et me force à regarder ailleurs,me voilant la face plus qu'autre chose.
Un héron cendré me regarde,se rendant compte de la présence d'un possible prédateur,étend ses ailes et prend maladroitement son envol. Ces oiseaux-là sont vraiment gracieux je trouve,mais en décollage, ils sont nettement moins impressionnant.
L'humidité me colle au poil cette sensation,me sort de la contemplation du volatile. Je me échoue tout en sachant qu'ils totalement inutile de faire cela. La saison des feuilles mortes est là, est ça, personne ni peut rien. Le vent souffle un peu plus,etje décide de m'éloigner du bord avant de finir à l'eau. J'aimerais tellement avoir quelqu'un à qui parler en ce moment. Mais je suis seule. Je pousse un cris. Un hurlement. J'ai mal. Là, au plus profond de mon coeur. Et je sais,qu'a part crier je ne peux rien faire d'autre.Sinon,il y aurait quelque chose ou quelqu'un qui viendrait me rassuré,comme quand j'étais petite chatonne innofensive.
Ce manque,ce silence,éveille en moi une incompréhension. Qu'ai-je fais, oh oui,qu'ai-je fais pour que seule le vent dans les joncs,et le croassement du corbeau soient en mesure de me répondre ? Je ne sais pas. Ils si j'ai fait quelque chose de mal,alors j'ai fait quelque chose de grave. De très grave. Alors,je me redresse,plante mes griffes dans le sol,courbe le dos,et telle une louve esseulée, je cris. Je cris encore et encore. Ma souffrance,ma solitude.
Et j'espère que personne ne me voit.....
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