Coeur d'EmeraudeLieutenant du Clan de la Lumière Messages : 75Date d'inscription : 09/05/2015Localisation : sur le territoire du Clan de la Lumière | Sujet: Une place d'Ecrivain ? Lun 11 Mai - 20:42 | |
| Je veux devenir Écrivain.
• Puf :Maika • Âge :14 ans • Motivations :J'aime aider les autres, donner un coup de main, une aide quand je peux, surtout quand c'est quelque chose que j'adore faire, comme écrire, qui est ma deuxième passion, la première étant la lecture en masse de romans. Je peux peut être, éventuellement, aider à trouver des idées pour des events. • Deux de vos meilleurs textes (sous spoiler ou liens) : Ce sont de simples textes de rps, je suis capable de faire beaucoup plus longs. - Spoiler:
Je sort du camp pour aller me balader, seule. Les dégâts provoqués par les bipèdes commencent à disparaitre peu à peu. Mais il faudra du temps. Je le voit bien. Je marche lentement vers le champ de fleurs. Au loin, j'entend des oiseaux dans les quelques arbres restant. En dehors de sa, tout est calme. J'avais besoin de sortir du camp. je sors de plus en plus souvent ses derniers temps, prétextant une partie de chasse. Depuis l'autre jour en fait, la prairie. Je n'ai toujours pas abandonner mes plans. Je cherche comment les faire. Je veux commencer par ma sœur. D'abord elle. Il faut juste que je trouve un moyen de la faire souffrir. Le soir, dans mon nid de mousse, je pense sa. Mais je n'ai pas encore trouver. Plus tôt elle souffrira, et mieux je me porterai.
J'arrive au champ de fleurs. Un vent léger souffle sur les brins d'herbes et contraste avec la chaleur du soleil. Il doit être plus de midi. Les fleurs commencent à refleurir dans le champ, qui retrouve peu à peu ses belles couleurs. Je m'assoie dans l'herbe pour réfléchir. Comment pourrais je la faire souffrir ? L'humilier ne suffit pas. Il en faut plus. L'attaquer non plus. Je veux qu'elle souffre, mais pas physiquement. Je veux qu'elle ai mal moralement. Qu'elle ai très mal. Mais comment m'y prendre ? peut être que si je l'insulte, se serai pas mal. Non, se n'est pas assez du tout. Je sais, je vais l'attaquer sur un sujet qui lui fait mal. Son ancien mentor. Minuit sans Etoiles. Lui qui s'est pris d'affection pour elle, comme un père ! Je ricane toute seule en songeant cela. Comme un père ? C'est moi qui aurait dû être consoler à la mort de nos parents ! Pas elle. Moi, on m'a laisser dans mon coin, dans la solitude ! Oui, oui, je vais la faire souffrir ainsi, elle va avoir mal !
Je ricane encore toute seule à cette idée. Elle va souffrir. Je dormirais mieux ensuite. Ainsi, je serais un petit peu venger. Il fait toujours chaud, mais le vent adoucis l'air. Je lèche mon pelage noir et blanc, mes yeux doré foncé brillant de mon désir de vengeance. Elle va bientôt payer pour se qu'elle m'a fait ! Je remue lentement ma longue queue fine, la passant doucement sur les brins d'herbes. Il fait bon, c'est agréable. je parcours le champ du regard. Les bipèdes ne sont pas aller jusqu'ici, à la frontière de notre territoire. Le sol est encore intacte. Il reste des arbres et les oiseaux se sont réfugiés ici. Mais ils ne tarderons pas à revenir sur le reste de notre territoire. Les pierres sont encore debout. Je me lève et bondit sur la plus grosse, au somment d'une petite bute de terre. Je suis dos au soleil. J'observe mon ombre sur le sol, remuant toujours lentement la queue. Je me sens forte et puissante. Je relève bien haut le menton. Bientôt, je verrai ma sœur souffrir ! Un sourire narquois se dessine sur mes lèvres. Bientôt !
C'est alors que j'entend les herbes remués. je tend le cou pour essayer de voir le chat qui s'avance ici. J'hume en même temps l'air et je reconnais l'odeur en accentuant le sourire narquois sur mes lèvres. Lune de Noisette. Elle doit être venue ramasser des herbes. Après tout, cette endroit du territoire appartient aux trois Clans. Tout comme les trois chênes. Je vois sa queue qi dépasse d'entre les brins d'herbes. Elle ne m'a pas vue. Elle s'avance et sort la tête de l'herbe verte. Elle lève le museau vers le rocher ou je suis. Elle vient de me voir, à contre jour. Mon ombre est à deux longueurs de queue d'elle. je la dévisage du haut du rocher. Elle ouvre de grands yeux en me voyant. Elle ne bouge plus. Je ricane intérieurement. Finalement, elle va souffrir plus tôt que prévue ! Elle va regretter d'être venue ici, sa, je me le jure ! Je ne bouge pas du rocher, toujours debout dessus. je lui lance d'un air narquois : "Alors, on essaie de chasser les plantes ?" Je suis sûre qu'elle doit enrager. Et je ne vais pas m'arrêter la. Je la raille : "Elles ne sont pas trop dûre à attraper au moins ? Toi qui ne sais même pas chasser !" Pour ponctuer mes moqueries, je ricane en la regardant, le sourire narquois revenant sur mes lèvres. Je me demande comment elle va réagir. En tous cas, je vais bien m'amuser. j'ai bien fait de venir ici, finalement.
- Spoiler:
Je marche seule dans une ruelle sombre de la ville des bipèdes. Je connais parfaitement ces ruelles étroites. Je sais se qu'elles renferment. Des abris. Des territoires. Pour les solitaires, comme moi. Mieux vaut ne pas pénétrer sur le bout de rue d'un autre félin, au risque de se faire arracher les oreilles... dans le meilleur des cas. Ici, nul amitié, nul famille, les mères abandonnent leur chatons dès qu'ils ont appris à se débrouiller seul. C'est la loi du plus fort qui règne en maître. Et le maître, dans ce quartier, c'est moi. Chaque quartier de la ville des bipèdes à son lot de ruelles sombres, de chats errants. Et chaque quartier à un maître. Nous n voyons jamais les maîtres des autres quartiers, chacun sait qu'il ne faut pas dépasser son propre territoire. C'est la loi, ici. Je n'ai obtenu mon statut de maître qu'après avoir plusieurs fois prouvés mes talents de combattante.
J'ai appris à me débrouiller seule. Nulle mère pour m'apprendre, pour m'apporter de la douceur dans les premiers temps de ma vie. Mon existence n'a été soumise qu'à cette loi. Ici, dans le monde sauvage des chats solitaires, si tu ne sais pas te battre, tu est un chat mort, un bon à rien que les autres n'hésiteront pas à tuer. Je l'ai appris à mes dépends quand j'étais jeune. Alors que j'avance entre les ruelles sombres et quelques fois malodorantes, un rayon de soleil qui filtre à travers les hauts toits des maisons de bipèdes éclaire la longue balafre que j'ai sur le museau. Une cicatrice qui part du front et descend jusque sur mon museau...
Autour de moi, j'entend des ronflements. Les solitaires se reposent. Nous ne sortons principalement que le soir, quand les bipèdes sont rentrer chez eux. Il y a moins de monstres, moins de dangers. Notre survie est un parcours du combattant chaque jour. Eviter les pièges de la ville. Le poison. Les monstres. Les bipèdes. La route. Les autres solitaires. La maladie. Les gros rats. Ici, les rats sont énormes presque aussi gros que nous. Si nous n'y prenons pas garde, ils pourrait nous tuer. C'est un combat de tous les instants.
Quelques fois, des chats domestiques ou des chiens dorlotés par leur maîtres nous rejoignent. Mais ils ne font pas long feux. Ils ne connaissent pas les lois, les dangers, ici. Se n'est pas leur monde. C'est le mien. Le nôtre. Nous évitons les chiens. Les plus gros principalement. Ils nous font peur, à nous, les chats. Nous partageons le même territoire, mais nous tenons le plus éloigner l'un de l'autre. C'est un accord tactique entre nous. Pas besoin de parole. Chacun respecte l'autre quand il est quelque part. Premier arrivé, premier servi. Une autre de nos lois.
Je m'arrête à un croisement, qui donne sur une rue ou les monstres passent de temps en temps. Pour le moment, il n'y en a pas. C'est plutôt étonnant dans la journée, mais pas tant que sa. Quand on est un chat des rues, on s'habitue à tous. Même à tuer. Il nous arrive parfois de devoir tuer pour notre survie. Mais, en règle générale, je préfère blesser, même gravement, un adversaire, plutôt que de le tuer...
J'ai changer. Je ne suis plus comme j'étais quand j'étais jeune. Avant, j'avais un frère, une sœur et une mère aimante. Nous vivions dans une ruelle, sur un tas de chiffons pas vraiment en bon état. Je ne me rappelle plus de leurs noms, s'était il y a bien longtemps. J'étais aventureuse. Je suis sortis dans la rue, ou j'ai rencontrer un chat. Il était cruel. Il m'a attaquer. c'est lui qui m'a fait cette cicatrice au visage. Je me suis enfuie, naïvement, vers l'endroit ou je vivais avec ma famille. Le chat m'a suivie. Morte de peur, je me suis cacher, pendant qu'il tuait ma mère, après un long combat, puis, sans aucun scrupule, aucune émotion, aucun sentiment, mon frère et ma sœur...
Je chemine sur se que les bipèdes appellent "trottoir" en regardant devant moi, indifférente au quelques monstres qui passent dans un sens et dans l'autre. Depuis cet évènement, j'ai beaucoup changer. je me suis endurcie. Je suis devenue puissante, respectée. Tout le monde me craint. J'impose ma volonté, ma voix fait toujours l'unanimité. Je suis froide, sèche, je dédaigne les autres, les ignores. Je ne bavarde jamais inutilement, personne ne vient me déranger sans une bonne raison. Au risque de se faire déchiqueter les oreilles. Je n'aime pas que l'on se moque de moi, j'ai un caractère bien trempée, dans mon genre. Je ne mâche pas mes mots, je dis toujours se que je pense. Qans le moindre remords. Je ne m'étonne plus de rien désormais. Je cours aussi très rapidement, c'est important pour échapper parfois à des chiens plus gros que moi. Tous ne respectent pas l'accord...
Des monstres continuent de passer dans les deux sens, indifférent à ma présence. Les bipèdes montent à l'intérieur et ils les transportent dans leur ventre en faisant un bruit terrifiant. j'ai toujours trouvé sa stupide. Je n'ai pas peur. Je n'ai peur de rien, hormis des chiens de l'arène, un peu plus loin en ville. Ils sont terrifiants et se comporte de manière brutale, sauvage et dépourvus de toute hygiène, celons moi. J'ai garder de ma jeunesse le goût pour me cacher dans les endroits sombres et exigus.
Je m'engouffre dans une petite rue sans issue, menant derrière ce que les bipèdes appellent "boucherie". Tout se que je sais, c'est que l'ont trouve énormément de viandes dans les poubelles. C'est un lieu à repérer dans un quartier, pour pouvoir se nourrir comme il faut sans avoir à tuer des rats pour ne pas mourir de faim. Alors que j'approche du derrière de la "boutique", comme disent les bipèdes - à force de vivre en ville on apprend certains mots de leur langage - j'entend un bruit étrange émanant d'un animal, je ne saurais dire lequel. J'avance rapidement, arrivant derrière la boucherie en un dérapage contrôlé.
• Dernier Texte : Mon dernier texte sur lequel j'ai écrit est une histoire, plutôt un conte, un vrai conte comme on peut en voir dans les livres, j'ai voulu en faire un ainsi. - Spoiler:
Gowan et la sorcière du lac Il était une fois, dans la lointaine et brumeuse Écosse, une vieille femme qui vivait seule dans une petite maison près d’un lac. Au village, d’étranges rumeurs circulaient. Personne n’osait se rendre au lac, que l’ont disait hanté. La vieille femme, que l’ont appelait Moira, était vue comme une sorcière malfaisante. La seule personne qui s’était risqué à s’approcher de sa maison en était revenue le corps couvert de plumes. Depuis, plus personne ne se risquait autour du lac, les enfants ayant interdiction de s’y rendre. Un matin brumeux, un jeune homme, Gowan, le fils du forgeron du village, sortit de sa maison, laissant ses parents endormis. Le village était désert et le soleil se levait à peine. Tout était calme et silencieux. Gowan courut dans les rues du village un moment, soulevant un petit nuage de poussière sous ses pas. Il arriva à la sortie du village, devant le chemin menant au lac. Il fit un pas en avant, hésitant. Il se souvenait des recommandations que ses parents lui avaient faites, quand il était plus jeune. Il hésitait encore, avançant de quatre pas. Sa raison lui commandait de rentrer chez lui. Mais, emporter par une trop grande curiosité, il avança vers le chemin du lac, courant presque. Envoler les recommandations de ses parents, tel de la fumée. Il avançait lentement dans la brume, toujours présente dans cette contrée. Il voyait des arbres, seulement des arbres. Rien d’autre. Derrière lui, le village disparaissait peu à peu, envelopper dans la brume. Il arriva devant la rive sablonneuse du lac, survolé de brouillard. Cela semblait irréel, presque surnaturel. Gowan ne pensait plus aux rumeurs qu’il avait entendu plusieurs fois déjà. Il ne se souvenait plus de la prétendue sorcière, qui, pourtant, avançait derrière lui. Il reçut un coup sur la tête et glissa au sol, inanimé. Quand il reprit connaissance, un peu secoué, il vit qu’il se trouvait dans une petite cabane, avec de nombreuses fioles entreposé un peu partout. Au fond de la pièce, une ravissante jeune fille tournait une étrange mixture dans un grand récipient. Voyant qu’il était réveillé, elle s’avança de quelques pas vers lui. - Ou suis-je ? demanda-t-il. La jeune fille le regardait, ses longs cheveux noirs encadrant son visage. Elle ne répondit pas à sa question. - Qui est tu ? ajouta-t-il. Elle l’observait et consentit à lui répondre. - Je suis la princesse d’Écosse, Kennocha, lui dit-elle. La sorcière du lac t’a enlevé pour te manger, lui apprit-elle. Elle me retient prisonnière ici depuis deux ans, je lui sers de servante, ajouta-t-elle. Le jeune homme ouvrit de grands yeux, ne sachant que dire. La princesse continua malgré tout : - La sorcière va bientôt rentrer, il faut que tu te sauve, lui indiqua Kennocha. Gowan prit alors conscience qu’il était assis sur une paillasse et se leva. Au premier regard, il était tombé sous le charme de cette ravissante jeune fille. - Et toi ? questionna-t-il. Il ne voulait pas la laisser la, avec la sorcière Moira. Il voulait l’emmener hors d’ici. - Écoute bien, lui dit-elle encore. Si tu veux me délivrer, tu devras aller chercher une fleur noire qui pousse au fond du lac, lui indiqua-t-elle. Ensuite, tu reviendras ici, ajouta Kennocha. Gowan hocha la tête, il avait compris. Au loin, des bruits étranges se firent entendre. Le visage de la princesse se décomposa et elle ramassa d’un geste vif les liens du jeune forgeron, resté au sol, s’arrangeant pour les casser. - Vite, sauve-toi par la fenêtre, le pressa-t-elle en le poussant. La sorcière arrive, et si elle te trouve ici, elle te mangera. Il passa rapidement par la fenêtre faite d’un bois grossier et regarda derrière lui. La maison avait disparu. A sa gauche, les étranges bruits de Moira retentissaient, plus puissant. Terrifié, Gowan prit ses jambes à son cou et détala vers le chemin qu’il avait prit pour venir ici. Il se perdit plusieurs fois entre les arbres encore recouvert de brume et arriva enfin dans son village. Il faisait grand jour et la brume avait soudainement disparue. Dans sa course, le jeune homme avait pensé à ramasser du bois pour justifier son absence à ses parents. Quand il arriva chez lui, sa mère préparait le repas et son père était occuper dans la forge, à coter. Il alla poser le bois dans la remise et entra dans l’atelier pour aller rejoindre son père. Celui-ci était occupé à réparer une casserole pour le cuisinier de l’auberge du village. - Papa, commença Gowan. Que sais-tu sur la princesse Kennocha ? demanda-t-il. Le père releva la tête de son travail et fixa son fils, assez surpris. - Hé bien, commença-t-il d’un ton bourru. Y parait que c’est la plus jolie princesse que tout le monde ai jamais vu. Y de cela deux ans, on raconte qu’elle a disparu une nuit du palais de son père, sans laisser de trace. Le roi l’a fait chercher dans tout le royaume, sans la retrouver. Depuis, il espère un miracle qui lui ramènera sa fille. Gowan regarda son père se remettre à sa tâche. Sans lever le nez de son ouvrage, ce dernier dit : - Pourquoi cette question, fils ? Le jeune homme ne répondit pas tout de suite, songeant à la belle princesse. - Pour rien, père, dit-il. Il sortit de chez lui et réfléchit au moyen d’aller chercher la fleur. La journée, la sorcière était dehors, il risquait donc de tomber sur elle. La nuit, par contre, elle dormait. Il ne risquait pas de la rencontrer. Une fois le soleil couché, il sortit doucement de chez lui. Il n’avait rien emporté avec lui, hormis un couteau dans sa poche, et il prit le chemin menant vers le lac, pour la deuxième fois. Il avançait lentement, guettant par prudence des signes de la sorcière. Quand il passa devant l’endroit ou se trouvait la cabane le matin même, il vit qu’elle avait réapparu. A l’intérieur, il entendit le puissant ronflement de la sorcière. Il s’arrêta devant le bord du lac. L’écume léchait le sable de la berge. Sans aucune hésitation, il plongea dans l’eau du lac, prenant une longue inspiration. Il allait passer du temps à chercher cette fleur. Il ouvrit les yeux sous l’eau, pour tenter de repérer la fleur noire. Il se dirigea encore plus vers le fond, regardant partout. Il remontait de temps en temps à la surface pour respirer et replongeait aussitôt sous l’eau. Il vit enfin la fleur noire, tout au fond du lac. Elle était entourée par des grandes plantes qui l’enserraient le long de sa tige. Elle semblait facile à prendre. Et surtout, non protéger. Gowan avança vers la fleur et tenta de la cueillir. Mais, à sa grande surprise, la fleur resta accrocher dans le fond sableux du lac. Alors qu’il s’apprêtait à remonter à la surface pour prendre une grande inspiration d’air, il fut entrainé dans les profondeurs. En baissant la tête, il s’aperçut que les grandes plantes qui entouraient la fleur l’agrippaient aux niveaux des jambes. Ses plantes se mirent à se resserrer autour de ses jambes, remontant peu à peu le long de son corps. Bientôt, s’il ne faisait rien, il se retrouverait étouffer par les plantes. Et accessoirement noyer. Il se souvint alors du couteau qu’il avait dans sa poche. S’il pouvait l’attraper et couper les tiges des plantes, il pourrait regagner la surface. Il tendit la main, tâtonnant pour trouver sa poche. Il l’a trouva enfin et se saisit de son couteau. Il trancha une des tiges et passa à la seconde. Mais, le temps qu’il coupe la deuxième, la première s’était reconstituée. En voyant cela, il comprit que c’était dû à un sortilège de Moira. Gowan taillada rapidement les tiges des plantes, se créant un passage vers la fleur. Il sectionna la fleur noire et remonta rapidement à la surface, prenant de grandes inspirations d’airs. Il s’en était sorti de justesse. Il aurait dû faire plus attention aux sortilèges de protection de la sorcière. Il sortit lentement du lac, complètement trempé. La fleur en main, il se dirigea vers l’endroit ou se trouvait la cabane. Mais elle avait encore disparu. Il n’y en avait plus aucune trace. Découragé, le jeune homme s’assit sur l’herbe. Il faisait encore nuit. Gowan rangea son couteau dans sa poche, avec la fleur noire. Il s’allongea sur le dos, regardant le ciel. Il ne savait pas où chercher la princesse. Elle lui avait dit de le rejoindre ici une fois qu’il aurait la fleur. Mais elle n’était plus la. Et la sorcière non plus. A force de réfléchir, il finit par s’endormir. Dans son rêve, il vit Kennocha, qui s’avançait vers lui. Elle le regardait doucement, sortant la fleur noire de sa poche. - Moira m’a emmener dans la forêt de Fillan, elle m’a enfermé dans son château au fin fond de la forêt, lui dit-elle. Cette fleur noire te guidera vers moi, lui indiqua-t-elle. Mais tu auras maint dangers à affronters. Elle déposa la fleur à coter de la sa tête et disparut. Gowan se réveilla, allonger sur l’herbe, la fleur noire à coter de lui. Il l’a prit entre ses mains et la fit tourner lentement en réfléchissant. Après tout, pourquoi ne pas suivre ce rêve ? Il n’avait pas d’autres indices. Et cela lui avait paru si réel. Il se leva et rangea rapidement la fleur. Il était décidé à partir. Il fit demi-tour et retourna rapidement chez lui. Il faisait encore nuit et tout le monde dormait encore. Il prit un sac dans lequel il mit de la nourriture pour plusieurs jours et rajouta une hache forgé par son père. Il passa son sac en bandoulière et sortit de chez lui. Il ne savait pas ou se trouvait la forêt de Fillan, mais il avait entendu dire qu’il y rodait des loups particulièrement agressifs. Il prit la fleur noire entre ses doigts et lui chuchota, se sentant un peu stupide de parler à une plante : - Mène moi à Kennocha ! Les pétales se mirent à scintiller et une lumière noire en sortit, montrant le nord, près de l’océan. Le jeune homme décida alors de suivre cette lumière, peu importe ou elle l’a mènerait. Elle était son seul indice pour retrouver la princesse. Il marcha pendant des jours, mangeant ses provisions. Il traversa plusieurs rivières, franchit bien des montagnes. Il était passé dans plusieurs villages, mais, au fur et à mesure qu’il approchait de l’océan, leur taille diminuait grandement. Bientôt, il n’y eu plus aucune maison, à part une petite cabane d’une vieille femme qui vivait seule au milieu de nulle part. La vielle dame, voyant Gowan fatigué, lui offrit le gîte pour la nuit. Le jeune homme accepta, et après avoir prit un repas préparer par la vieille, il se coucha sur une paillasse. Il plongea rapidement dans le sommeil. Une fois qu’il fut profondément endormi, la vieille femme s’approcha et découvrit la fleur noire. Elle secoua la tête en soupirant et alla se coucher. Le lendemain, quand Gowan se réveilla, la vieille l’attendait sur le pas de la porte. Il l’a rejoint et la remercia de son hospitalité. Au moment ou il allait repartir, elle lui dit : - Tu cherche la princesse Kennocha, mon petit ? Le jeune homme hocha la tête. - N’y va pas mon garçon, tu courrais à ta perte, lui recommanda-t-elle. Depuis deux ans, beaucoup de garçons se sont succéder pour tenter de la délivrer. Aucun n’y a réussi, et ils ne sont jamais revenus du château de la sorcière, ajouta-t-elle. Ne risque pas ta vie et rentre chez toi, tu m’a l’air d’un brave petit. Gowan regarda un moment la vieille dame et répondit : - Merci de votre mise en garde, mais je dois y aller, je ne peux pas la laisser aux mains de cette femme, lança-t-il d’un air résolu. Elle secoua la tête et sortit quelque chose de sa poche. - Alors, laisse moi te donner cela, mon garçon, dit-elle en lui tendant une feuille d’arbre sculpté dans du bois et un sachet de thé. Cela te servira, lui assura-t-elle. Il prit les objets en question et les rangea dans son sac. Il n’en voyait pas l’utilité, mais il ne pouvait pas refuser ses présents. Il remercia encore une fois la vieille pour son hospitalité et se remit en route, toujours guidé par la fleur noire. Suivant la lumière des pétales, il arriva, après plusieurs semaines de marche, à la forêt de Fillan. C’était un enchevêtrement de grands et hauts arbres aux épines piquantes. Rien d’autre ne poussait ici. C’était un lieu malsain. Les rayons du soleil n’y pénétraient que très rarement et la forêt était constamment plonger dans le noir, ou presque. Le jeune homme pénétra dans la forêt, passant entre les arbres. Il n’y avait pas un bruit, pas un souffle de vent. Rien que le silence. La lumière de la fleur noire pointait vers le fond de la forêt, tous au fond. Alors qu’il avançait lentement, un hurlement déchira le silence. Un loup. Gowan prit aussitôt peur. Ici, il avait entendu dire que les loups ne laissaient guère de chance à leur proies et que quiconque les rencontraient le payait cher, très cher. Un deuxième hurlement, plus strident, répondit au premier. Bientôt, un concert de hurlements résonna entre les arbres. Le jeune homme entendit des bruits de pattes précipités foulant le sol. Les loups le poursuivaient. Paniqué, il se mit à courir droit devant lui, tentant en vain de leur échapper. Mais c’était peine perdu, il savait que les voyageurs imprudents qui se trouvaient face à une meute de loups affamés n’avait aucune chance. La peur le faisait avancer plus vite. Dans l’espoir de distraire les loups, il jeta son sac derrière lui, gardant seulement la fleur noire et l’étrange sculpture en bois de la vieille dame. Il l’a regarda un instant tout en courant et la lança à son tour. Les loups, qui commençaient à le rattraper de plus en plus, furent surpris par cet objet qui atterrit devant eux. Ils le reniflèrent un moment, et, à leur plus grande surprise, une rangée d’arbres immenses aussi serrés qu’une palissade se dressa entre eux et leur proie. Gowan s’arrête pour reprendre son souffle, et il entendit les loups pousser de puissants hurlements de colère, tandis que leurs griffes essayaient en vain de traverser la rangée d’arbres. Il regarda devant lui, et vit un château aux hautes tours menaçantes. Il était arrivé au lieu qu’il cherchait. Il ne savait pas s’il faisait jour ou non, mais il décida tout de même de pénétrer à l’intérieur. Il s’avança et poussa la porte. Tout était calme. La sorcière devait être de sortie. Il traversa plusieurs couloirs, faisant parfois demi-tour. Il ne savait pas où chercher la princesse. Alors qu’il s’apprêtait une nouvelle fois à repartir sur ses pas, il entendit du bruit dans une des pièces. Il s’approcha lentement d’une porte entrebâillé et vit la princesse Kennocha attacher par des chaines au mur, dans une salle sombre et vouté. Il entra dans se qui semblait être une sorte de cachot et s’agenouilla près d’elle, tentant de forcer les chaines comme il pouvait. La princesse le regardait faire, essayant de l’aider. Rien n’y faisait. Les chaines étaient trop solides. La sorcière avait dû leur lancer un sort. Gowan s’assit au sol, découragé. Il ne savait plus quoi faire. C’est alors qu’il eu une idée. Il prit son couteau, qu’il avait laissé dans sa poche, et se mit à donner de puissants coups sur les chaines. Mais rien n’y fit. Il se souvint alors de sa hache, qu’il avait laissée dans son sac. Mais ce dernier était maintenant avec les loups. Un bruit sourd retentit dans le château. La sorcière Moira revenait. Gowan eu juste le temps de se cacher derrière un vieux coffre, que la malfaisante femme entra dans la pièce, tenant à bout de bras le sac du jeune homme. - Ou a tu trouver cela ? demanda-t-elle d’un ton méchant à Kennocha. Cette dernière baissa la tête. - Nulle part, murmura-t-elle. Moira lança le sac violemment contre le mur, le regardant s’écraser au sol dans un bruit grave. Un rictus de mépris fendit son visage et elle ricana : - Suis-je sotte, tu es enchainer, tu ne peux donc pas bouger ! Elle s’approcha de la princesse et se baissa à sa hauteur, la regardant dans les yeux. Se ne serait pas un de tes si nombreux soupirants, ma mignonne ? la questionna-t-elle en ricanant méchamment. Il tombera dans le piège, comme tous les autres, ajouta la sorcière en sortant de la pièce. Gowan sortit alors précipitamment de sa cachette et se rua vers son sac. Il en extirpa sa hache et entreprit de casser les chaines de Kennocha. Cette dernière poussa un soupir de soulagement en pouvant de nouveau bougé. - De quel piège parlait donc Moira ? lui demanda le jeune homme. Elle le regarda un instant. - Du piège qu’elle met en place pour le plaisir à chaque fois qu’un garçon tente de me libérer, répondit-elle. Elle m’emprisonne dans une des plus hautes tours du château et le met au défi d’escalader le mur extérieur pour arriver jusqu’à moi, expliqua-t-elle. Si le prétendant ne réussit pas, la sorcière le métamorphose en loup ou en fauve, et lui fait rejoindre ses nouveaux congénères, ajouta-t-elle en soupirant. Jusqu’à présent, personne n’a jamais réussi. Elle se releva, imiter par le jeune homme. La sorcière fit alors de nouveau irruption dans la pièce. - j’en étais sûre ! beugla-t-elle bien fort en regardant Gowan. Viens avec moi jeune homme, ajouta-t-elle. Elle l’entraina hors de la salle et s’arrêta devant une porte. - Voila ta chambre, dit-elle en ricanant. Comme je suppose, bien évidement, que tu es la pour la princesse, tu passeras l’épreuve demain matin, lui apprit-elle. Elle le laissa là et partit, ses pas résonnant sur le sol. Gowan poussa la porte et découvrit une chambre. Il fut surpris, mais s’allongea tout de même dans le grand lit de la pièce, son sac à coter de lui. Il fut réveiller en plein milieu de la nuit pas d’étranges grattements et feulements. Il vit alors toute un groupe de divers félins, tapit au pied du lit, les crocs découverts, les griffes sortis, menaçants. Prit de panique, le jeune homme jeta tous se qu’il lui restait dans son sac, c'est-à-dire le sachet de thé de la vieille dame, pour tenter en vain de se défendre. Étrangement, les fauves reculèrent devant le sachet, en poussant des cries ressemblant à des miaulements, avant de disparaitre. Une fois les félins étranges partit, Gowan alla ramasser son sachet de thé et le fixa un moment, surpris. Il le remit alors dans son sac et se remit au lit. Il se demandait comment allait être l’épreuve. Il s’endormie rapidement. Le lendemain, quand la sorcière vint voir s’il avait été dévoré par les carnassiers, elle fut très étonnée de le voir dormir tranquillement. Elle le fit rudement tomber sur le sol en guise de réveil en utilisant un sort dont elle avait le secret et ricana. - Alors, toujours en vie ? se moqua-t-elle. Dommage, mais on fera avec, ajouta-t-elle en faisant un sourire à faire froid dans le dos. Suis-moi. Moira entraina le jeune homme à l’extérieur du château et lui montra la plus haute tour. Elle était gigantesque et on voyait à peine le sommet. Le forgeron écarquilla grand les yeux de stupeur. - Monte la haut, rejoindre la princesse, et tu pourras partir, ordonna la méchante sorcière. Puis elle partit dans la forêt, le laissant seul. Il n’avait aucune idée du moyen d’atteindre le sommet. Comment pouvait-il grimper aussi haut ? Personne ne le pouvait ! Il se rappela alors qu’il avait toujours la fleur noire. Kennocha lui avait dit qu’elle la conduirait vers elle. Le jeune homme fit comme la dernière fois et indiqua de le mener à la princesse. Il fut alors soulever du sol par une force stupéfiante. Le vent sifflait rapidement à ses oreilles et il voyait le mur de la tour passer à toute vitesse. En peu de temps, il atterrit dans une pièce toute ronde. La princesse était assise sur une chaise. Elle se leva à son arrivée et accourut ver lui. - Tu a réussi ! s’exclama-t-elle. Je le savais que tu y arriverais, dit-elle. Maintenant, il faut descendre d’ici, viens. Elle le prit par le bras, et, sans le lâcher, l’entraina dans un escalier dissimulé dans le mur. C’était ainsi qu’elle montait à chaque fois qu’un prétendant tentait de gravir le mur de la tour. Une fois dehors, ils cherchèrent la sorcière du regard. Avide de savoir si Gowan avait échoué, elle accourait. Elle s’arrêta à quelques longueurs de pas, fulguré de le voir avec la princesse. - Tu ne t’en tireras pas aussi facilement, cracha-t-elle en commençant à marmonner d’étranges formules magique. Avant qu’elle n’est eu le temps de jeter le moindre sort, Kennocha planta le couteau de Gowan au centre de la fleur noire. La sorcière eu le temps de pousser un hurlement de rage avant de disparaitre totalement. Elle était morte. Plus personne n’aurait d’ennuis avec elle. Apparurent alors des centaines de félins féroces tous autour des deux jeunes gens. Ils se transformèrent en beau garçons, et s’approchèrent d’eux en les acclamant. C’était tous les prétendants que la sorcière avait transformé en tigres, en léopards, en lions, en panthères. Tous ensembles, ils prirent le chemin de la forêt. Un hurlement se fit entendre, et une meute de loups déboula devant eux. Les canidés se transformèrent également en humains. C’était le reste des prétendants que Moira avait changé en loups. Chaque prétendant pris un chemin différent pour repartir chez lui, tandis que Gowan et la princesse suivait le chemin que le jeune homme avait pris à l’allée. Ils traversèrent à nouveau les lacs et franchirent les montagnes. - Pourquoi la sorcière est-elle venue dans le château ? Pourquoi vivait-elle au bord du lac ? Pour quelle raison te gardait-elle prisonnière ? Et à quoi correspondait cette fleur noire ? demanda le jeune homme sur le chemin, avide d’avoir des réponses. - La fleur noire correspondait à l’âme de Moira, elle vivait près du lac pour surveiller cette plante, car elle avait peur de la mort. Elle me gardait comme trophée de vengeance contre mon père , je nais jamais sue pourquoi, répondit la princesse. Elle aimait faire passer des épreuves aux jeunes gens dans le château, pour avoir le plaisir de les transformer en animal pour protéger son domaine. - Mais pour qu’elle raison se donnait-elle autant de mal ? questionna encore le fils du forgeron, curieux. - Jadis, elle était une ravissante princesse d’un puissant royaume aujourd’hui disparue, appréciée de tous, d’après une légende que l’on raconte, dit-elle. Personne ne sait se qui a déclenché cela, mais, un jour, elle a commencé à apprendre la magie noire. La fleur noire représente son âme au service du mal. Après plusieurs jours, plusieurs mois de routes, ils arrivèrent à la capitale du royaume. Kennocha conduisit Gowan au palais royal, devant son père. - Vous aurez la récompense pour avoir délivré ma fille, lança le roi. Mais je n’entends pas la donner en mariage à un vulgaire fils de forgeron ! s’exclama-t-il. Le jeune homme ne voyant plus que faire. La princesse vint à son aide. - Père, laissez lui au moins une chance, supplia-t-elle. C’est tout de même lui qui m’a sauvé. Sans son secours, je serai encore prisonnière de la sorcière. Le roi réfléchit aux arguments de Kennocha. - Je ne vous donnerai ma fille qu’a une seule condition, annonça-t-il. Ramenez-moi une coupe d’arc-en-ciel. Gowan sortit du palais, plus abattu que jamais. Personne ne pouvait approcher les arcs-en-ciel, c’était bien connu. Cette fois ci, le jeune homme ne voyait pas comment faire. Il décida de se lancer sur les routes au hasard, dans l’espoir de trouver un jour un arc-en-ciel, puis de le suivre. Mais, cela, c’est une autre histoire… • Atouts et Faiblesses : Mes atouts, c'est ma grande imagination. je trouve facilement de l'inspiration pour des histoires, des récits, des rps. Je n'ai pas à me forcer pour faire des rps longs pour les forums. Je me glisse facilement dans la peau d'un personnage et n'est aucun mal à créer son mode de vie, surtout pour un chat de Clan. J'ai également un vocabulaire assez riche et je sait tourner de belles phrases. Mes faiblesses, c'est qu'avec mon jeune âge, je ne suis pas à l'abris de faire des fautes d'orthographes. Je fais de mon mieux pour essayez d'en faire de moins en moins, mais je peut tout de même en faire. Je parie même qu'il y en a dans cette présentation.
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